Journée Internationale des Droits des Femmes 2025 : comment l’ADEF-CFBT s’engage pour l’égalité des genres et la lutte contre les discriminations ?
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mains ensemble pour représenter la solidarité

La Journée Internationale des Droits des Femmes 2025 est l’occasion de montrer comment l’ADEF-CFBT s’engage pour l’égalité des genres et la lutte contre la discrimination en réaffirmant l’importance de garantir un environnement de travail équitable et inclusif.

Nikou WALGER, Marie BONIN et Lise BETTENDROFER, respectivement Directrice adjointe Qualité et organisation, Chargée de mission qualité et référente harcèlement, prennent la parole sur ce sujet capital qui ne concerne pas seulement toutes les femmes mais l’intégralité de la société. Quelles sont les initiatives et les prises de position en matière d’égalité, d’équité, d’inclusion, de respect et de lutte contre les discriminations de l’ADEF-CFBT ? Lisez l’article ci-dessous !

Journée Internationale des Droits des Femmes 2025 : l’enjeu majeur d’une inégalité persistante

Malgré les avancées réalisées ces dernières décennies, l’inégalité entre les sexes reste un problème majeur dans le milieu professionnel.

Pour Nikou WALGER : « Les principaux obstacles à l’égalité entre hommes et femmes dans le milieu professionnel incluent les stéréotypes de genre, les écarts de salaire, et la sous-représentation des femmes dans les postes de direction et d’encadrement ».

Une inégalité qui se fait souvent au détriment des femmes.

« Ce qui rend la lutte contre cette discrimination complexe, c’est qu’aujourd’hui le problème est systémique. Même si la loi limite les inégalités entre femme et homme la réalité est qu’aujourd’hui 57,3% des personnes rémunérées au SMIC sont des femmes, plus d’une femme sur quatre travaille à temps partiel* et les femmes gagnent toujours 23,5% de moins que les hommes** », Marie BONIN.

*Chiffres de la direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques (Dares) du ministère du Travail smic femme.

**Chiffre de l’INSEE (2022)

Une liste non exhaustive d’exemples d’inégalités qui sont souvent liées à la balance entre vie professionnelle et personnelle, les femmes prenant généralement davantage en charge la gestion du foyer familiale.

A l’ADEF-CFBT, c’est un sujet de préoccupation qui concerne tous les salariés mais également les apprenants.

Lise BETTENDROFER : « Les représentations que les apprenants et certains professionnels se font des métiers engendrent des freins à l’accès à la formation. On entend souvent parler de « métier d’homme » dans certaines filières mais nous avons autant de filles que de garçons en formation au centre ».

main mixte pour représenter la lutte contre les discriminations

Journée Internationale des Droits des Femmes 2025 : les mesures prises par l’ADEF-CFBT  pour favoriser la diversité

Les discriminations de genre se manifestent de multiples façons dans le monde du travail. Elles peuvent prendre la forme de stéréotypes liés aux rôles traditionnels des hommes et des femmes, de harcèlement sexuel, d’écarts de salaire injustifiés ou encore de l’absence de mesures concrètes pour garantir la conciliation entre vie professionnelle et vie personnelle.

Une priorité et surtout une « responsabilité collective mais aussi individuelle » souligne Marie BONIN.

« Les institutions se doivent de mettre en place des actions visant à réduire ces inégalités, mais chaque personne a aussi le devoir d’analyser son propre comportement pour voir comment inconsciemment il continue de perpétuer des fonctionnements sexistes ».

A l’ADEF-CFBT, des mesures ont été prises et le centre continue de travailler sur ces questions-là au quotidien pour maintenir, développer et perfectionner les actions implantées.

Nikou WALGER : « Tous les actes de gestion, de rémunération et d’évolution professionnelle au sein du centre reposent exclusivement sur des critères professionnels, indépendants de tout lien au genre des personnes. Nous avons mis en place plusieurs initiatives pour favoriser l’égalité de genre pour garantir l’égalité de traitement entre les femmes et les hommes dans les recrutements et les métiers : les niveaux de rémunérations sont équivalents entre les femmes et les hommes pour des fonctions équivalentes et de même catégorie, et nous offrons les mêmes possibilités d’évolutions professionnelles à tous nos salariés sans distinctions de genre ».

Une prise de position qui se transmet également dans l’accès à la formation :

Lise BETTENDROFER : « Au sein de l’ADEF CFBT, il y a une forte volonté de casser cette croyance sociétale qui donne à penser que certaines professions sont réservées aux hommes et d’autres aux femmes ; ici, nous œuvrons à ce que tout un chacun puisse se projeter dans un métier qui lui plaît en suivant la formation de son choix ».

Si l’égalité est importante dans la vie professionnelle, elle l’est aussi dans la vie personnelle. Pour tous ses salariés, l’ADEF-CFBT « développe des actions en faveur de l’équilibre entre vie professionnelle, vie familiale et personnelle, en portant une attention particulière vis-à-vis des obligations résultant de la vie familiale et, dans la mesure du possible, des difficultés ponctuelles rencontrées dans la vie personnelle », Nikou WALGER.

Un engagement et une prise de position résolument tournée vers l’égalité pour tous qui est toujours un sujet de travail et qui n’est pas à prendre pour acquis :

« Nous avons observé une augmentation de la représentation des femmes dans les postes d’encadrement et une amélioration de l’accès des femmes à des responsabilités. Nous sommes également fortement engagés à promouvoir la mixité des métiers, en encourageant la présence des femmes dans des secteurs traditionnellement masculins, comme les métiers de l’électricité. Cependant, il reste encore des domaines à améliorer, notamment la conciliation entre vie professionnelle et vie personnelle et la lutte contre les stéréotypes persistants. Nous surveillons régulièrement nos pratiques pour nous assurer qu’elles favorisent l’égalité », Nikou WALGER

 

banderole de déclarations contre les discriminations au CFBT rue de convalescents

Journée Internationale des Droits des Femmes 2025 : l’ADEF-CFBT sensibilise aux discriminations et stéréotypes

Parler de diversité ne se limite pas à une simple question de représentation des sexes. C’est une problématique qui englobe également la diversité culturelle, générationnelle, ethnique et même de pensée. L’inclusion de femmes et de personnes de différentes origines à tous les niveaux d’une institution crée un véritable environnement propice à la créativité, à l’innovation et à la performance.

Nikou WALGER : « Nous portons cette question avec les délégués, les apprenants et les salariés en faisant émerger des projets autour de la citoyenneté, la laïcité, et la lutte contre les discriminations. Nous menons par exemple des campagnes d’affichage, des expositions, et avons réalisé des boîtes d’alerte à discrimination sur tous nos sites ainsi qu’un film. Nous favorisons activement la mixité dans tous les métiers et encourageons une culture d’entreprise inclusive où chaque salarié participe à la promotion de l’égalité ».

Deux référents harcèlement, une femme et un homme ont des rôles clés dans cette lutte contre les discriminations et dans le processus d’accompagnement et de soutien :

Lise BETTENDROFER : « Nous (les référents harcèlement) faisons régulièrement des campagnes d’affichage à destination des personnels mais également des apprenants. Etant identifiés, nous avons pu accompagner des apprenants qui rencontraient des difficultés dans leur entreprise, mais également animer (avec d’autres salariés) des temps spéciaux afin de permettre aux apprenants de se mettre « à la place de ». La méconnaissance de l’autre, de ses aspirations, de son quotidien est un bon terrain au harcèlement et aux discriminations ».

Des valeurs défendues par l’ADEF-CFBT qui en fait un outil de travail quotidien et transversal pour les salariés et les apprenants.

Marie BONIN : « Le cadre qui est posé au CFBT essaye de les diminuer ou permet à chacun, qui le souhaite, de se positionner contre tout comportements, actions pouvant nuire à l’égalité entre les femmes et les hommes ».

Une sensibilisation qui concerne aussi bien les salariés que les apprenants qui sont tout autant solliciter et questionner sur ces problématiques actuelles qui les touchent même indirectement.

Marie BONIN : « Dans le cadre de la formation nous avons fait le choix de la mixité des publics et donc des métiers dans les cours d’enseignement général : nous pensons fortement que le vivre ensemble permet de diminuer les actes ou paroles discriminantes. Parallèlement, une boîte d’alerte à discrimination a été mise en place sur chaque antenne et elle permet d’afficher un message fort « Au CFBT tout acte discriminant n’est pas toléré ».

Par ailleurs des actions plus ponctuelles sont organisées pour valoriser et mettre en avant ces valeurs intrinsèques au centre :

« L’année dernière, nous avons organisé deux matinées de sensibilisation contre les discriminations où un débat mouvant sur le sexisme a été organisé et animé par des apprenties et des monopoly des inégalités ont été proposé afin d’éclairé sur les inégalités en tout genre », Marie BONIN. 

Pour plus d’infos sur cette journée dédiée à la lutte contre les discriminations cliquez sur le lien ici pour lire l’article référent. Ci-dessous la vidéo récapitulative de cette action.

Plus généralement au niveau national, le législateur s’engage pour favoriser la lutte contre les inégalités. 

« Les politiques gouvernementales en matière d’égalité des sexes nous encouragent à adopter des pratiques inclusives et à mettre en place des mesures concrètes pour promouvoir l’égalité. Cependant, nous allons au-delà des obligations légales en intégrant des initiatives supplémentaires pour garantir une véritable égalité des chances », Nikou WALGER

Les 14 missions du CFA (Article L6231-2 du code du travail), nous rappelle Marie BONIN, inclus notamment « que les CFA doivent favoriser et encourager, l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, la diversité et la mixité au sein de leurs structures, mais aussi sensibiliser les formateurs, les maîtres d’apprentissage et les apprentis à l’égalité entre les femmes et les hommes ou encore la lutte contre toutes formes de discriminations ».

Une législation qui est contrôlée par Qualiopi : « L’Etat vient vérifier que ces obligations sont mises en place dans le CFA » Marie BONIN.

La lutte pour l’égalité des sexes et contre les discriminations est un combat quotidien et sociétal qui concerne tous les milieux et tous les domaines d’activité. A l’ADEF-CFBT, ces valeurs d’égalité et d’inclusivité sont intrinsèquement liées à l’histoire et à la construction du centre.

« L’état actuel de l’égalité homme-femme à l’ADEF-CFBT est en constante amélioration. Nous sommes un établissement exemplaire sur le principe d’égalité et d’émancipation. Nous réaffirmons avec force notre attachement au respect du principe de non-discrimination entre les femmes et les hommes. Nous nous engageons à créer un environnement de travail où chaque individu, indépendamment de son genre, peut s’épanouir et atteindre son plein potentiel », Nikou WALGER.

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